La Commission de l’Océan Indien veut plus d’appui des Nations Unies pour ses Etats membres


14 août 2017

Interviewé par Rfi,

le Secrétaire général de la Commission de l’Océan Indien (COI), Hamada Madi Bolero, a appelé à plus de soutien de la part de l’ONU, notamment en matière de sécurité et de stabilité politique, pour ses Etats membres.

« La Commission de l’Océan Indien et ses Etats membres se demandent s’il n’est pas le moment de voir et d’examiner mieux la situation et de se dire : n’y a-t-il pas des risques d’instabilité ? » a déclaré le Comorien Hamada Madi Bolero, Secrétaire général de la COI, sur les ondes de Rfi. Selon Hamada Madi Bolero, les eaux de l’Océan Indien sont « calmes », « et c’est pour cette raison que nous nous sommes intéressés à l’organisation des Nations Unies », pour « préparer l’avenir » poursuit-il. « Nous sommes dans une région à hauts risques » prévient Hamada Madi Bolero, énumérant les risques liés à la pêche illégale, au trafic de drogue, au climat et même au terrorisme.

«Il y a autre chose » souligne-t-il toutefois : « l’instabilité politique ». « Nous avons des Etats où nous essayons de cimenter la démocratie et l’état de droit » assure le Secrétaire général de la COI, prenant comme exemple les prochaines élections de Madagascar que la COI souhaite « libres, démocratiques et exemplaires ». « Nous avons lancé un cri d’alarme à l’Organisation des Nations Unies afin qu’elle accompagne ces Etats (…) pour aider à la capacité d’organiser de très bonnes élections ». Pour rappel, la Commission de l’Océan Indien compte cinq Etats membres : l’Union des Comores, Madagascar, l’île Maurice, les Seychelles et la France à travers La Réunion et Mayotte.

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